Pendant et après la grossesse, comment se protéger des fuites urinaires ?
Pendant et après la grossesse, comment se protéger des fuites urinaires ?
Attendre un enfant est une période de plénitude que le trouble engendré par quelques petits maux ne doit pas contrarier. Les fuites urinaires que connaissent un grand nombre de futures mamans sont l’une des gênes les plus désagréables, car à l’inconfort physique se joint un sentiment d’inquiétude quant au risque d’incontinence après l’accouchement. Comprendre les raisons de ces fuites est une façon de se rassurer et de prendre quelques précautions afin de les éviter et de les empêcher de perdurer après l’accouchement.

À quoi sont dû les fuites urinaires pendant la grossesse ?

Plus fréquentes au cours du troisième trimestre de la grossesse, les pertes urinaires ont des causes aisément identifiables et liées aux variations auxquelles le corps est soumis pendant cette période. Cette miction (émission d’urine), peu abondante le plus souvent, intervient au moment d’un effort, lors d’une quinte de toux, d’un rire ou d’un éternuement. Elle est nommée incontinence d’effort. L’incontinence d’impériosité, quant à elle, correspond à une perte urinaire due à l’envie pressante (impérieuse) d’uriner. Lors de la grossesse, la taille de l’utérus augmente et appuie sur la vessie, provoquant ces envies et ces fuites incontrôlables. Le bébé pèse sur le plancher pelvien donnant la sensation d’une envie incessante. La perte de tonicité du périnée favorise également les fuites urinaires. En effet, à mesure que la grossesse avance, le muscle du périnée se relâche et ne joue plus son rôle de soutien.

Prévenir les fuites urinaires pendant et après la grossesse

L’incontinence d’effort peut être enrayée en évitant de porter des charges trop lourdes et en privilégiant les activités physiques telles que la marche et le vélo. Une alimentation équilibrée évite toute prise de poids trop importante et réduit ainsi les risques de fuites urinaires. Le gynécologue ou la sage-femme peuvent conseiller quelques exercices ciblés afin d’éviter le relâchement du périnée. Ces mêmes exercices seront de toute façon à pratiquer après l’accouchement lors de l’indispensable rééducation du périnée. Entre six à huit semaines après la naissance, le gynécologue prescrit ces séances de rééducation périnéale. Une sage-femme ou un kinésithérapeute les prend en charge. Il s’agit de rendre du tonus au périnée afin qu’il reprenne son rôle de prévention des fuites urinaires. Cette rééducation est indispensable pour éviter la survenue d’incontinence lors de la ménopause.

Choisir une protection adaptée et peu contraignante

Les solutions absorbantes permettent de vivre sereinement la grossesse sans que la menace des pertes urinaires soit une obsession. Le choix entre les différents types de protection se fait par leur forme et, surtout, par leur capacité d’absorption. Les protections droites sont adaptées pour les fuites urinaires légères. Les protections anatomiques allient leur discrétion à une grande capacité d’absorption. Les culottes absorbantes sont généralement utilisées pour une incontinence plus importante. Ces protections sont très efficaces, pendant et après la grossesse. Notamment celles proposées par TENA, telle que TENA Lady entre autres. Elles évitent tout sentiment de gêne due à des situations embarrassantes et offrent hygiène et confort. Avec ces précautions, les désagréments causés par les fuites urinaires reprennent leur juste place. Ni taboue, ni obsessionnelle, l’incontinence liée à la grossesse ne doit jamais être un frein à la joie d’attendre un bébé.

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